Un internaute diffuse une vidéo, montrant une fête au ministère de l'enseignement supérieur (vidéo)
Alors que la polémique sur les dîners clandestins bat son plein, un internaute a diffusé lundi sur Twitter une vidéo montrant une fête au ministère de l’Intérieur.
Les images ont été captées le 29 janvier dernier, vers 22h, depuis un bâtiment situé en face du pavillon Boncourt, dans le 5e arrondissement de Paris. La vidéo d’un peu plus d’une minute filme une fenêtre du ministère par laquelle on aperçoit plusieurs personnes en train de danser.
En pleine polémique sur les dîners clandestins, ces images avaient été vues plus de 1.000 fois, ce mardi matin.
Petite "bamboche" organisée au ministère de l'enseignement supérieur...
— Johnny_keumook 🕑 (@ton_breu) April 5, 2021
Vidéo filmée le 29 janvier 2021 aux alentours de 22h... #MangeonsLesRiches #chalencon #RestaurantsClandestins @sup_recherche pic.twitter.com/pvZ6ejz0QJ
«UN MOMENT DE DÉTENTE»
Interrogé par des confrères, le ministère de l’Enseignement supérieur a confirmé l’authenticité de la vidéo, évoquant un «moment de détente en marge d’une semaine de travail». «C’était un vendredi soir, il était 22h passé. Il s’agissait d’un moment de convivialité entre quelques collaborateurs, qui se trouvaient dans une cuisine partagée […] Il n’y a pas lieu de monter ça en épingle», a indiqué le cabinet de la ministre. Ce dernier a également dénoncé le «basculement» «dans quelque chose de dangereux et nuisible, dans une société de délation».
L’internaute qui a diffusé la vidéo a expliqué de son côté avoir posté les images parce qu'il en a «marre du ‘faites ce que je dis et pas ce que je fais’» du gouvernement, indiquant avoir été influencé par la polémique sur l’affaire des dîners clandestins.
La diffusion vendredi soir d’un reportage de M6 sur ces repas interdits, auxquels des ministres ont été accusés de participer un temps avant un démenti, a suscité une vive controverse ce week-end et enflammé les réseaux sociaux. Dimanche, le procureur de Paris, Rémy Heitz a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «mise en danger d’autrui» et «travail dissimulé».