Clip Urgence homophobie réunit 70 personnalités dans un clip - Regardez
Pour lutter contre l’homophobie et les LGBTphobies, près de 70 personnalités ont répondu à l’appel d’Urgences homophobie pour chanter « De l’amour »
La chanson De l’amour est signée Patxi Garat, à qui Louane doit Jour 1, « De l’amour à chaque instant chaque jour/celui qu'on peut vivre au grand jour/ne plus avoir peur de qui je suis ». Plus de 70 personnalités, acteurs, chanteurs, animateurs, etc. sont présents dans le clip pour interpréter cette chanson ou faire de la figuration. On y voit Muriel Robin, Christophe Willem, Christiane Taubira, Julie Gayet, Elise Lucet, Marc-Olivier Fogiel, Camille Chamoux, Camille Cottin et ses collègues de la série Dix pour cent, la Nordiste Camille Lou, Amanda Laer, Pierre Lapointe, Vincent Dedienne, Laura Smet, Anne-Elisabeth Blateau, Cristiana Reali, Agnés Jaoui, Zabou Breitman, Brigitte, Elodie Frégé, Axel Lutz, Joyce Jonathan, Christophe Beaugrand, Julie Zenatti, Amel Bent, Laurent Ruquier, Daphné Burki, Alex Beaupain, Françoise Fabian, Anna Mouglalis, Emmanuel Moire, Cécile Cassel (Hollysiz), Romane Bohringer, Amir, Bilal Hassani et l'influenceur Paul Darbos ...
Cette initiative de l’association Urgence Homophobie est réalisée en partenariat avec France Télévisions (ce qui explique la présence de nombreux animateurs ou acteurs de la chaîne). « Parce que dans certains pays du monde être homosexuel ou transgenre est toujours considéré comme un crime passible d'emprisonnement ou de peine de mort, parce qu'avec plus de 15% d'agressions physiques supplémentaires enregistrées en France en 2018 (par rapport à l'année précédente), ils ne sont toujours pas libres de s'aimer ou d'assumer leur identité, même dans notre pays », justifie Urgence Homophobie qui lance cette campagne de sensibilisation à la radio et à la télévision.
La chanson raconte l’histoire d'Azamat, le premier réfugié accueilli par Urgence Homophobie en France. Le clip choral réalisé par Benoît Pétré entremêle des scènes de violences et des scènes d’amour, « représentatives du quotidien de la population LGBTQI+ » (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queer et intersexes), souligne l’association dans un communiqué. « La réalisation coup de poing cherche à éveiller les consciences en nous faisant comprendre qu’être spectateur de cette réalité et garder le silence, c'est aussi être acteur de l'agression », ajoute l’association.