Une Tesla Model 3 a pris les devants pour éviter un chauffard. Sauvant la vie de son conducteur.

Alors qu’il était en train de conduire sur une autoroute, avec l’Autopilote activé, un chauffard a fait une manœuvre absurde pour dépasser une voiture par la gauche, manquant de le percuter au passage, à toute vitesse . 



Voici l'intérieur de la Tesla Model 3 (2017)


Même si leurs accidents sont spectaculaires et largement commentés, les voitures semi-autonomes ont de meilleurs réflexes que les humains. C’est même tout l’enjeu, au-delà du confort, de l’automatisation de la conduite : rendre les routes plus sûres. Et ce n’est pas cet utilisateur de Tesla Model 3 qui se surnomme lui-même Tesla Canuck sur YouTube qui pourrait le contredire.

Alors qu’il était en train de conduire sur une autoroute, avec l’Autopilote activé, un chauffard a fait une manœuvre absurde pour dépasser une voiture par la gauche, manquant de le percuter au passage, à toute vitesse . « C’était une zone limitée à 90 km/h et un abruti est sorti de nulle part à 150, peut-être 160 km/h. Je pense qu’il voulait passer entre nos deux voitures, moi à droite, lui à gauche, mais il n’y avait pas de place. Alors l’Autopilote a tout géré et m’a déporté sur la droite — me sauvant probablement la vie », affirme-t-il.




Et la vidéo publiée sur sa chaîne YouTube (après son discours), montre bien l’événement décrit. Pour être exact, il faut rappeler, contrairement à ce que le conducteur canadien affirme, que les manœuvres d’évitement d’urgence des collisions latérales ne font pas partie de l’Autopilote de Tesla, qui est un assemblage de régulateur de vitesse adaptatif, de maintien dans la voie et de dépassement automatique. Il s’agit d’une fonction d’urgence qui est activée par défaut et qui continue bien évidemment à fonctionner quand l’Autopilote est lui aussi activé. C’était le cas quand le conducteur s’est fait une frayeur et c’est probablement pour cela qu’il a confondu les deux fonctionnalités.

Cela dit, cette vidéo montre à quel point le système est mature, en 2018. Aujourd’hui, un véhicule suffisamment équipé de capteurs et propulsé par un logiciel adéquat est capable d’éviter des accidents qui auraient pu être fatals il y a quelques années. Le conducteur aurait peut-être dû redoubler d’attention et voir le chauffard arriver bien avant la situation dangereuse, mais c’est bien parce que l’humain est faillible que l’on donne à la technologie ce genre de tâches.

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