Karine Le Marchand quitte Twitter, « déversoir de haine »
L'animatrice a annoncé son départ du réseau social, déplorant n'avoir « plus de plaisir à communiquer » après avoir reçu de nombreux messages haineux.
Instagram, « plus joyeux et moins dépressif »
« Je ne veux pas devenir insipide en choisissant mes mots, je ne veux pas réduire ma pensée, changer mon humour, devenir politiquement correcte et me renier », ajoute-t-elle dans son communiqué, revendiquant son statut de « femme libre ». Elle dénonce également la « presse putaclic qui crée de faux buzz en relayant quelques tweets haineux » et s'avoue « sidérée que de parfaits inconnus se permettent d'exprimer ce genre de propos ».
Karine Le Marchand emboîte ainsi le pas d'autres personnalités des médias, comme Michel Cymes qui, en 2017, avait quitté Twitter, qu'il présentait lui aussi comme « un déversoir permettant à ceux qui n'ont que de la haine ou de l'agressivité à proposer de s'exprimer ». L'été dernier, c'est la superstar britannique Ed Sheeran qui annonçait son départ, déclarant au Sun qu'il n'y trouvait « que des gens disant des méchancetés » et qu'« un commentaire peut pourrir votre journée ». Karine Le Marchand, elle, a reçu le soutien d'un « twitto » habitué des polémiques, Pierre Ménès. « Solidarité avec Karine », écrit-il dans son message, même s'il explique qu'il ne quittera pas Twitter « pour tout l'amour [qu'il a] reçu pendant [sa] maladie et pour tous ceux qui en valent la peine ». L'animatrice donne rendez-vous à ses fans sur Instagram, un réseau qu'elle juge « plus bienveillant, plus joyeux et moins dépressif ».
Après Michel Cymes ou encore Ed Sheeran, Karine Le Marchand quitte Twitter. Mais l'animatrice de L'amour est dans le pré et Une ambition intime sur M6 a voulu expliquer dans les formes sa décision. Dans un texte posté sur le réseau social le lundi 12 mars, elle évoque son « regret » de mettre fin au « lien direct » qu'elle avait pu tisser avec ses abonnés.
« J'ai adoré communiquer, live-tweeter avec vous, l'humour de certains va me manquer, je captais vos réactions, l'air du temps, vous m'enrichissiez », explique-t-elle dans un premier temps avant d'aborder les raisons de son ras-le-bol.
J’ai décidé de fermer mon compte Twitter, voici pourquoi. Je vous embrasse fort 😘❤️ pic.twitter.com/gbRmiqZfCb— Karine Le Marchand (@KarineLMOff) 12 mars 2018
Selon elle, Twitter est aujourd'hui un « déversoir de haine ». « Les ultras de tous poils, insultants, capables de vouloir la mort de celui qui ne pense pas comme eux (tout en brandissant l'étendard de la tolérance), rendent ce lien impossible », explique-t-elle, visiblement marquée par les nombreux messages négatifs qu'elle a reçus ces derniers mois. Lors de la diffusion des derniers épisodes de son émission Une ambition intime en février 2018, de nombreux téléspectateurs avaient fait part de leur désapprobation après la mise à l'antenne de blagues jugées graveleuses.
« Oui, l'humour français est au-dessous de la ceinture. Et s'il y a quelques intellectuels à qui ça ne plaît pas, tant pis pour eux, qu'ils changent de chaîne, qu'ils aillent sur Arte », s'était-elle justifiée au micro d'Europe 1. Le 8 mars, son tweet sur la Journée internationale des droits des femmes avait également reçu un accueil houleux, certains lui reprochant de conditionner le fait de se sentir une femme au regard des hommes.
En cette Journée de la Femme, j’envoie toute ma tendresse aux hommes aimants et respectueux, sans le regard desquels nous ne nous sentirions pas autant femmes... #merci #viveleshommes #apaisement— Karine Le Marchand (@KarineLMOff) 8 mars 2018
Instagram, « plus joyeux et moins dépressif »
« Je ne veux pas devenir insipide en choisissant mes mots, je ne veux pas réduire ma pensée, changer mon humour, devenir politiquement correcte et me renier », ajoute-t-elle dans son communiqué, revendiquant son statut de « femme libre ». Elle dénonce également la « presse putaclic qui crée de faux buzz en relayant quelques tweets haineux » et s'avoue « sidérée que de parfaits inconnus se permettent d'exprimer ce genre de propos ».
Karine Le Marchand emboîte ainsi le pas d'autres personnalités des médias, comme Michel Cymes qui, en 2017, avait quitté Twitter, qu'il présentait lui aussi comme « un déversoir permettant à ceux qui n'ont que de la haine ou de l'agressivité à proposer de s'exprimer ». L'été dernier, c'est la superstar britannique Ed Sheeran qui annonçait son départ, déclarant au Sun qu'il n'y trouvait « que des gens disant des méchancetés » et qu'« un commentaire peut pourrir votre journée ». Karine Le Marchand, elle, a reçu le soutien d'un « twitto » habitué des polémiques, Pierre Ménès. « Solidarité avec Karine », écrit-il dans son message, même s'il explique qu'il ne quittera pas Twitter « pour tout l'amour [qu'il a] reçu pendant [sa] maladie et pour tous ceux qui en valent la peine ». L'animatrice donne rendez-vous à ses fans sur Instagram, un réseau qu'elle juge « plus bienveillant, plus joyeux et moins dépressif ».
Solidarité avec Karine. Pour ma part je ne quitterai pas Twitter pour tout l’amour que j’ai reçu pendant ma maladie et pour tous ceux qui en valent la peine https://t.co/sCXoHblWf1— Pierre Ménès (@PierreMenes) 12 mars 2018