Eddy sois bon

Avec son premier album, Eddy de Pretto secoue la chanson française...




Outre la référence à un groupe qui jouait lui-même avec les codes du genre, Cure, le titre du premier album d’Eddy de Pretto, peut recouvrir d'autres significations.

La musique est-elle pour lui une manière de se désintoxiquer des excès qu’il évoque dans certaines chansons (Fête de trop) ? Ou bien la cure est-elle celle qu’il souhaite pour une société malade d’homophobie et autres violences envers ceux et celles qui refusent de rentrer dans le moule ?
Ou bien est-ce tout simplement la sonorité cassante du mot qui a attiré l’auteur-compositeur-interprète ? Car Cure est un album dur.

Eddy de Pretto est l’auteur (ou co-auteur) des paroles, lesquelles sont parfois d’une évidence déconcertante, comme dans ces passages de Kid, où il prend la voix d’un père homophobe :
« Tu seras viril mon kid, je ne veux voir aucune once féminine ».

Le message a le mérite d’être clair, à défaut d’être subtil. Même langage cash lorsqu'il évoque son penchant pour certaines pratiques sexuelles, en particulier « la feuille de rose » : « J’ai même glissé ma langue dans des bouches saliveuses/Dans de tous petits angles où l’on voit qu’les muqueuses ». Dans d’autres cas, les images sont plus poétiques et malines, comme dans Jimmy, chant d’amour à la Jean Genet en hommage à son dealer. lire la suite sur Qobuz


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